Conseil communal du 20
avril 2017.
Madame Palmans est absente et
excusée.
Benoît Houbiers et Roger Liebens ont transmis des questions.
Il y a une
quinzaine de jours, le président de l'Office du Tourisme des Fourons affirmait
qu'il y avait 21 cafés aux Fourons et 2.200 lits dans les hôtels, B&B's et logements de vacances.
N'ayant pas l'intention
de tester tous les cafés pour en faire l'inventaire, même si je me doute qu'il
y en a beaucoup moins que les 21 comptés par Guy Born et son équipe, je me
contenterai de constater qu'il avait aussi probablement exagéré en ce qui
concerne le nombre de lits.
Interrogé au conseil
communal du 20 avril par le conseiller communal Benoît Houbiers,
le bourgmestre a en effet donné les chiffres officiels. La commune compte
officiellement 1857 lits en 2016.
Ces lits sont taxés par
la commune et cette taxe a rapporté 48.330 euros.
Je constate donc que le chiffre de 2.200
lits est une exagération de presque 20 % ou, autre possibilité réelle, 20 % des
lits (connus par l'Office du Tourisme bien subventionné par la commune qui
devrait donc communiquer toutes les informations aux services communaux) ne
sont pas déclarés et alors il s'agit d'une fraude qui fait perdre environ 8.895
euros aux finances communales.
Le conseiller communal Roger
Liebens a posé une nouvelle question au conseil
communal du 20 avril 2017.
Le mois dernier, j’ai introduit une question écrite qui, selon le
bourgmestre, devait recevoir une réponse du collège des bourgmestre et échevins,
ce qui n’est pas encore arrivé jusqu’à présent. Je dois aussi constater que les
questions que je posais au conseil du 23 mars se sont retrouvées d’une manière
assez étrange dans une lettre du conseiller communal Tomsin
dans le style typique du bourgmestre.
Ceci
n’est pas grave ; au cours de la séance du 23 mars, le bourgmestre a
répondu à sa manière pendant presqu’une heure sans répondre en fait aux
questions posées.
À un
moment donné, le bourgmestre a énuméré une chronologie de décisions et de prises
de connaissance, qui, à quelques exceptions près, ont été approuvées à
l’unanimité par le collège des bourgmestre et échevins et par les conseillers
communaux, mais il oublie consciencieusement de signaler que la décision
unanime du collège au complet du 5 octobre 2010 pour donner la caution à
l’égard de la KBC a été approuvée par le conseil communal du 26 octobre 2010,
mais que tous les membres de l’opposition ont voté contre. Le résultat du vote
était de 9 voix pour (Voerbelangen), 4 voix contre
(Smeets, Droeven, Houbiers
et Kurvers), un voix non valable (Happart) et Levaux n’avait pas voté. Ici, je dois reconnaître que je
suis très content parce que ceci rassure l’opposition.
La
décision qui a été approuvée alors par les membres du parti du bourgmestre Broers consistait en un chèque en blanc à la fabrique
d’église avec lequel tout était permis à cette institution puisqu’il ne
mentionnait nulle part qu’il était uniquement destiné à la restauration de
l’église.
L’article
2 de cette décision est très clair :
Le conseil communal
donne mandat à la Banque KBC de comptabiliser n’importe quels montants au débit
de son compte courant à la date valeur du jour d’échéance, montants dus par
l’emprunteur et qui resteraient impayés par celui-ci après un délai de 30 jours,
calculé à partir du jour de l’échéance.
La
commune s’engage ensuite à centraliser toutes ses recettes, pendant la durée de
ce crédit, sur le compte ouvert à cet effet et mandate la KBC d’affecter ces
recettes à la couverture des montants dus par la Fabrique d’église
Saint-Lambert qui, pour n’importe quelle raison, seraient dus et qui seront
comptabilisés à la commune.
Et ce
n’est pas encore tout : l’article 2 précise encore ceci :
En cas de paiement
partiel ou tardif des sommes dues, des intérêts de retard – au taux des
ouvertures des crédit de la Banque Centrale Européenne le dernier jour du mois
précédant celui où le retard est constaté, augmenté de la marge de 1,5 % -
seront comptés d’office et sans mise en demeure et ceci durant la période de
non-paiement.
Ce mandat donné par la
commune vaut comme délégation de pouvoir irrévocable au profit de la Banque
KBC.
Je
souhaite donc poser quelques questions au bourgmestre :
1 Dans le cadre du soi-disant « goed bestuur », comment
est-il, pour l’amour du ciel, possible de donner une telle caution, avec
laquelle la banque, mais aussi la fabrique d‘église, dispose d’un chèque en
blanc, sans mentionner formellement que c’est uniquement destiné à la
rénovation de la fabrique d’église ?
2 Est-ce que le dossier complet de la
demande introduite par la fabrique d’église qui a donné lieu à l’approbation de
cette caution par le conseil communal du 26 octobre 2010 peut être transmis aux
conseillers communaux ?
3 Depuis quand le solde négatif de ce
compte spécifique à la KBC est-il de 1.922.318,04 € ? Quelle est la
situation actuelle ? Quel montant d’intérêts jusqu’à la fin du mois
d’avril y sera ajouté et à quel taux ?
4 Que reste-t-il à payer et quelle est la
part de la commune là-dedans ?
5 Pouvons-nous recevoir les pièces
comptables pour toutes les opérations exécutées par la Fabrique d’église ?
Quelles mesures ont déjà été prises par la
commune et quelles mesures prendra-t-elle pour trouver une solution à cette
situation sérieuse et désespérée ?
Il m'est évidemment impossible de reproduire ici l'ensemble de la réponse
du bourgmestre à la question posée par le conseiller communal Roger Liebens au
conseil communal du 20 avril dernier.
Après avoir dit qu'il n'a pas donné la réponse au cours d'une réunion du
collège des bourgmestre et échevins, comme promis au conseil communal du 23
mars 2017 parce qu'aucun échevin n'avait mis cette réponse à l'ordre du jour,
le bourgmestre a dit en forme de boutade que ce n'est pas parce qu'il est supporter du Standard et qu'il demande aux vedettes de
celui-ci de mieux jouer que l'équipe va aussi le faire. Il en irait
de même avec les fabriques d'église.
Selon le bourgmestre, les sommes dépensées sur base de l'ouverture de
crédit n'apparaissent pas dans les comptes parce qu'aucun emprunt n'a encore
été contracté.
Ensuite, il passe à la réponse aux questions numérotées par Roger Liebens:
1. Le bourgmestre prétend que ni le collège ni
le conseil n'ont accepté l'ouverture de crédit de 2.500.000 €, garantie
par la commune, pour la restauration de l'église et la construction d'une salle. La construction
d'une salle faisait partie des demandes de la fabrique d'église, mais la
commune n'a pris aucune décision dans ce sens, dit-il.
Puis il explique que ce qui est arrivé par la suite n'est que l'exécution de la
première décision et de la décision du 26 octobre 2010.
Ce n'est que le 11 mars 2016, dit-il, que la fabrique d'église a demandé la
transformation d'un crédit à court terme (l'ouverture de crédit garantie par la
commune) en un crédit à long terme.
Et le collège n'a posé des questions qu'à partir de ce moment-là.
2. Le bourgmestre ne fournit pas le dossier demandé
puisque les conseillers ont le droit de regard et, grâce à celui-ci, ils ont pu
(et peuvent encore) prendre connaissance de la demande de la Fabrique d'église.
3. Selon un accord entre la Fabrique d'église et
l'architecte, le budget disponible du maître d'ouvrage (c'est-à-dire la
Fabrique d'église) était d'un million d'euros (hors TVA et honoraires) pour
l'église et environ 250.000 € pour la salle paroissiale. La somme de 1.130.000
€ pour la salle représente donc un dépassement manifeste, selon la conclusion
personnelle du bourgmestre.
4. Il ne sait pas depuis quand ce solde négatif
existe.
5. L'avenir dira ce qu'il reste à payer. Des négociations
sont en cours. La Fabrique d'église pourrait vendre des biens ou prendre
d'autres mesures financières.
6. Si vous souhaitez des pièces justificatives, il
faudra les demander à la Fabrique d'église ou à la banque puisqu'il s'agit de
transactions entr'elles. Il est parfaitement légal
que la commune n'en dispose pas puisqu'il ne s'agit pas d'un emprunt, mais
d'une ligne de crédit.
Le bourgmestre ajoute que :
· Enfin,
le bourgmestre s'engage à prendre ses responsabilités politiques, même si ce
dossier ne restera pas sans conséquences.
Ensuite, le conseil a
donné, par 9 voix pour et 5 contre, un avis sur le calcul provincial et
répartition des coûts des services d’incendie - compte 2015 (= dépenses 2014).
José Smeets a fait inscrire dans le PV
officiel une déclaration disant que le groupe R@L n’approuvera
en principe plus aucun compte ni budget s’il n’est certifié par le gestionnaire
financier de la commune, comme le ferait un réviseur d’entreprise pour les
comptes d’une entreprise.
Puis, il a donné un avis
sur les comptes 2016 des Fabriques d’église Saint-Martin de
Fouron-Saint-Martin, Saint-Pierre de Teuven, Saint-Héribert
de Rémersdael, de l’Assomption de la Sainte-Vierge de Mouland, Saint-Lambert de
Fouron-le-Comte et Saint-Pierre de Fouron-Saint-Pierre.
On se
serait cru au théâtre avec des entrées et de sorties : W. Nyssen est sorti pour le vote sur la Fabrique d’église de
Fouron-Saint-Martin, Marina Slootmaekers pour Teuven,
Paggen et Duijsens pour
Mouland).
Ce qui
est remarquable dans ces comptes, c’est que la Fabrique d’église de
Fouron-le-Comte, dont nous savons depuis le 23
mars 2017 qu’elle a un découvert de plus de 1,9 million d’euros présente un compte avec un solde nul.
Le
seul vote unanime a été celui relatif aux comptes de la fabrique d’église de
Rémersdael.
La fabrique d’église de
Teuven a organisé l’année passée une vente publique pour la vente de l’ancien
presbytère. Cette vente publique a été arrêtée vu qu’aucune offre n’a été
rendue. Entre-temps un accord de vente de gré à gré a été signé. Le conseil
communal a approuvé, par 13 voix pour et une contre, la cession gratuite d’une
parcelle de terrain par la Fabrique d’église à la commune.
L’accès
à la salle « Dorpshuis » avait déjà fait
l’objet d’une décision du conseil communal
le 30 décembre 2015 (point n° 15)
Pour satisfaire aux
normes de la BCSS (Banque Carrefour de la Sécurité Sociale), la commune des
Fourons doit prendre des mesures de sécurité pour le traitement et l’échange
des données.
Le conseil a aussi
désigné des délégués pour l’assemblée générale du mardi 9 mai 2017 d’Inter-Energa et pour l’assemblée générale du 23 mai 2017.
Le véhicule “Fiat camion
léger” immatriculé RYM521 va être retiré du patrimoine communal vu qu'il
ne passe plus au contrôle technique.
Achat d’un nouveau
véhicule de service pour la ZP Fourons. En fonction des besoins de terrain de
la police des Fourons et du budget maximum disponible sur avis du chef de
corps, deux véhicules de deux personnes pour double usage avec quatre roues
motrices sont envisagés, soit une Volkswagen Passat (Diesel) et/ou une Skoda
Octavia (Diesel). Ce point a été retiré de l’ordre du jour parce que le
bourgmestre a découvert des documents en français dans la documentation fournie
par la police fédérale !
En 2016, la police a organisé en
collaboration avec la commune des Fourons une enquête auprès de la population.
Ceci s’est fait par l’envoi d’enquêtes écrites aux 3537 habitants de 15
ans et plus. Après un résultat intermédiaire publié dans le journal d’infos
précédent, 858 questionnaires complétés ont été exploités, pour donner
maintenant une vue claire concernant la sécurité et les problèmes de nuisances
aux Fourons et l’avis de nos concitoyens concernant le fonctionnement de la
police locale. Avant les sessions de feedback
qui auront lieu en divers endroits des Fourons en juin la police a fait une
court exposé au conseil communal.
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insérée le 22 mai 2017 et mise à jour le lundi 22 mai 2017